La Plume d'Aliocha

14/10/2011

L’éthique, c’est parfois simple comme une abstention

Filed under: Débats — laplumedaliocha @ 12:32

« Mon travail commence là où s’arrêtent les textes » me confiait un jour le déontologue d’un grand groupe international. Il voulait signifier ainsi qu’il existait rarement de solutions simples, préécrites aux questions éthiques.  Il se trouve que la journaliste Audrey Pulvar a ému la société des journalistes de Radio France (via Arrêt sur Images) en montant sur scène dimanche dernier pour participer à la joie de son compagnon, Arnaud Montebourg. Aïe, voici que le devoir d’impartialité du journaliste rencontre brutalement le délicat sujet de la vie privée. On serait bien embarrassé de chercher une solution toute prête dans les différentes chartes déontologiques des journalistes.

Alors que faire ? Tandis que ses confrères de Radio France s’émeuvent,  le Syndicat national des journalistes appelle pour sa part à la discrétion. On pourrait même dire qu’il supplie. Arrêt sur Images, qui rend compte de l’affaire, estime de son côté qu’il vaut mieux au fond jouer la carte de la transparence, même si cela s’avère difficile à gérer. En clair, faut-il considérer qu’après tout, la vie privée de la journaliste ne remet pas en cause de facto son intégrité professionnelle, en particulier son impartialité,  et qu’il s’agit juste de préserver les apparences en faisant preuve de réserve, ou bien préférer au contraire promouvoir la transparence en estimant que l’affichage de cette relation intime a le mérite de permettre au public de se faire sa propre opinion sur la crédibilité du travail de la jeune femme ?

I-Télé avait trouvé la solution à mon avis en suspendant l’émission politique de la journaliste. A l’époque, on avait déplacé le débat sur le terrain du féminisme en glosant à l’infini sur les solutions qui seraient appliquées dans le cas inverse : un journaliste en ménage avec une femme politique serait-il ainsi mis à l’écart professionnellement ? La question pouvait sans doute se poser, comme toutes les questions, mais était-ce bien là l’essentiel ?

Nombre de problèmes éthiques en réalité peuvent se résoudre assez simplement  par une abstention, dès lors que l’action soulève un doute. Et ce n’est que le refus du sacrifice qui mène à s’enliser dans des discussions parfaitement byzantines. Quand un juge a partie liée avec l’acteur d’un procès, il se déporte. Si un avocat est sollicité  pour prendre la défense d’un adversaire de son client, il décline. Si un commissaire aux comptes entretient un lien personnel ou financier avec l’entreprise dont il doit certifier les comptes, il démissionne de son mandat. Dans chacun des cas cités, on ne se demande pas s’il est possible ou non de préserver son indépendance malgré l’existence d’un conflit d’intérêts, on évite tout simplement de se mettre dans une situation discutable. On peut donc très bien imaginer qu’un journaliste vivant en couple avec une personnalité politique de poids décide de s’abstenir d’intervenir sur les sujets politiques, au moins pendant le temps des élections présidentielles, non ?

22 commentaires »

  1. et pourquoi seuls les journalistes sont épargnés

    les collusions entre la classe politiques et certains hauts fonctionnaires et un certain nombre de dirigeants d’entreprise ne gênent personne et pourtant il y a certainement bien plus matière à dérapage

    Commentaire par fredo — 14/10/2011 @ 12:49

  2. pas épagnés, mais concernés je voulais dire!

    Commentaire par fredo — 14/10/2011 @ 12:50

  3. En in faut aussi dire que Pulvar est journaliste. Et le journalisme ne se résume pas qu’au petit monde des politiques. Des fois en allant faire autre chose que ce que l’on fait d’habitue, on peut avoir un esprit plus critique sur ses habitudes

    Commentaire par Erich PERERES — 14/10/2011 @ 12:50

  4. @fredo : on ne peut pas tout résoudre en même temps 😉 concentrons-nous donc sur les journalistes. Les autres professions que je cite sont dites « réglementées » c’est-à-dire sensibles en termes d’utilité publique et donc très encadrées soit par elles-mêmes, soit par le législateur. Ce n’est pas le cas des journalistes et pourtant à mon avis notre profession est elle aussi « sensible ». De fait, notre déontologie est beaucoup moins sophistiquée que celle des avocats. On gagnerait peut-être à y travailler…

    Commentaire par laplumedaliocha — 14/10/2011 @ 13:02

  5. « On peut donc très bien imaginer qu’un journaliste vivant en couple avec une personnalité politique de poids décide de s’abstenir d’intervenir sur les sujets politiques, au moins pendant le temps des élections présidentielles, non ? »

    Si.

    Commentaire par Tocquevil — 14/10/2011 @ 13:03

  6. Vous pouvez ajouter le cas des scientifiques :

    L’exiguïté du milieu scientifique spécialisé sur un domaine fait que nous rencontrons très fréquemment des conflits d’intérêts : comment évaluer le recrutement ou la promotion d’une personne, ses publications, ses demandes de financement, alors que nous sommes liés à elle professionnellement, amicalement ou familialement ? Notre solution est simple : nous devons dénoncer nos conflits d’intérêt et refuser de procéder à certaines évaluations (cela m’est encore arrivé cette semaine !).

    Sinon, c’est la porte ouverte aux abus et surtout aux soupçons.

    Commentaire par DM — 14/10/2011 @ 13:12

  7. « Sacrifice » mais quel sacrifice ?

    A vrai dire, on ne lui demande pas de cesser d’être journaliste, ni même de cesser d’être journaliste politique. Juste de cesser les interviewes du personnel politique et les éditos, puisque l’exercice oblige en général à les centrer sur LA polémique politicienne du jour. Pourquoi ? Simplement parce qu’elle ferait mal son métier : primo, dans ces situations de conflit personnel c’est très difficile sinon impossible de trouver la juste distance pour ne pas en faire trop ou trop peu ; secundo, parce que serait-elle l’exception qui confirme la règle, parmi ses lecteurs/auditeurs/téléspectateurs , il s’en trouvera un nombre non négligeable pour ne pas être à sa hauteur et croire que ses prestations sont seulement dictées par ses préférences partisanes. Et c’est quand même un peu pour eux qu’elle fait son métier, non ?

    Mais si on recentre son activité sur des sujets économiques, sociaux, européens, internationaux qui ne sont dans l’actualité brûlante du moment, qu’on fait des papiers de fond, des reportages de terrain, des documentaires, des livres d’enquête, on cesse d’être un bon journaliste politique ? Seul(e) « l’homme-tronc » ou la « femme-tronc » du JT de 20 heures, seul(e) le ou la journaliste qui est choisi(e) pour faire « les interviewes » des ténors politiques, qui a un bon carnet d’adresses et qui « déjeune », dîne » avec les politiques, qui nous éclaire sur la psychologie du personnel politique et dévoile les trésors d’intelligence tacticienne qu’il déploie pour arriver ou se maintenir au pouvoir, serait un(e) grand(e) journaliste politique ? C’est là qu’elle serait la déchéance professionnelle ?

    Ca interroge, non, sur les critères retenus pour distinguer en France les « très grands journalistes » ? On est vraiment obligé de croire que c’est le (la) journaliste-star qui côtoie le personnel politique franco-français, prend la lumière aussi bien que lui et qui partage la vedette avec ses invités ?

    Commentaire par ranide — 14/10/2011 @ 14:45

  8. Je ne connais pas vraiment le monde de la presse. Mais il me semble que faire une pause le temps de la campagne pour une journaliste politique c’est sucidaire point de vue carriere non? Je pense que la deontologie journalistique n’a pas besoin d’etres tres complexe pour la simple raison qu’on a longtemps pour juger d’eux et qu’ils ne peuvent pas faire de trop gros degats a conditions de rester dans des limites assez larges. Rien ne nous empeche d’ignorer cette journaliste elle n’arrive pas a faire la part entre sa vie privee et ses obligations professionelles.

    Commentaire par PrometheeFeu (@PrometheeFeu) — 15/10/2011 @ 02:07

  9. Je suis d’accord, les vertus de l’abstention ne sont que trop oubliées.
    Entre ne pas faire et faire, la tendance du jour est, trop souvent, même en cas de doute, de faire. On ne sait pas assez renoncer. Après on regrette, mais trop tard.
    Rappelons-nous le mot magique de Plick et Plock : « réfléchir avant d’agir »

    Commentaire par Denis Monod-Broca — 15/10/2011 @ 09:47

  10. J’ai une solution bien plus simple qui préserverait Mme Pulvar de toute atteinte à ses prérogatives journalistiques : il suffit qu’elle quitte M. Montebourg.

    Commentaire par kuk — 15/10/2011 @ 12:48

  11. Allez! une rumeur de plus sur une pseudo enquête des RG, rien de nouveau sous le soleil! Puisque que l’on vous dit qu’il n’y a pas de cabinet noir. Circulez, il n’y a rien à voir! Assurément, depuis que la DCRI s’est spécialisée dans les enquêtes sur des personnalités, ce service est devenu la rédaction la plus prisée de Paris. La presse people a de quoi se faire du mouron. Les barbouzes ne feraient-il pas mieux de se renseigner sur les motivations de « l’express »? Ah! non, c’est interdit! Mais est-ce pour booster les ventes ou pour affirmer que Hollande est le favori du groupe de presse « ROULARTA », même le groupe de « DIRECT 8″, spécule sur le placement d’une de ses journalistes comme première dame de France. Et, oui! investir en politique peut être un investissement rentable. Alors, on continue ou on change dans la connivence de plus en plus rapprochée entre le journalisme et la politique? Et comme disait Léon Zitrone « Qu’on parle de moi en bien ou en mal, peu m’importe. L’essentiel est qu’on parle de moi. »

    Commentaire par ObïOxOïdO — 15/10/2011 @ 17:05

  12. Un journal sans journalistes ? ça peut marcher, preuve s’il en était besoin qu’on va devoir se botter le cul si on veut reconquérir notre légitimité perdue : http://avallon.blog.lemonde.fr/2011/10/14/un-homme-un-journal-20-000-lecteurs/

    Commentaire par laplumedaliocha — 15/10/2011 @ 20:23

  13. Que c’est bon, même si c’est encore trop timide…. http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/15/01003-20111015ARTFIG00414-des-milliers-d-indignes-defilent-incidents-a-rome.php

    Commentaire par laplumedaliocha — 15/10/2011 @ 20:29

  14. […] L’éthique, c’est parfois simple comme une abstention […]

    Ping par L’éthique, c’est parfois simple comme une abstention | Chronique des Droits de l'Homme | Scoop.it — 15/10/2011 @ 21:39

  15. Et alors ? Monsieur Mougeotte est bien marié avec Monsieur Sarkozy, et pourtant il continue d’intervenir chez Apathie, cette horrible émission ?

    Commentaire par PR27 — 15/10/2011 @ 21:39

  16. L’éthique dont vous abordez le sujet, Aliocha, me fait penser à ce titre du livre de Weber « l’Éthique du protestantisme ». Où, le sujet, en son intimité, est le lieu de la décision : je choisis seul. La modernité est héritière du « sujet » protestant ; elle est le libéralisme sous toutes ses formes, la volonté de délier le sujet de tout le fatras du monde passé, la volonté de détruire toutes les règles anciennes afin de bâtir un monde meilleur, ex nihilo, sans dieu (c’est l’idée du désenchantement du monde où dieu est Autre, en mon âme seulement). Pur délire ? En tout cas, cela va conduire, de fil en aiguille, à la révolution française où l’on va faire machine arrière, en considérant que le sujet (le bon sens universellement partagé) n’est pas immédiatement apte à se diriger lui-même, et qu’il lui faudra auparavant une solide éducation pour faire fructifier ce qu’il ne porte qu’en germe, et ainsi à nous diriger vers un élitisme républicain (fondé sur le savoir), dans lequel nous pataugeons encore. La scission entre le bouseux et l’aristocrate, entre celui qui obéit et celui qui décide … un instant suspendue dans l’éthique protestante … se recrée par l’intermédiaire du savoir et dans la République. Il y a les analphabètes qui sont bêtes (qu’ils aillent à l’école) et les fins lettrés qui sont aptes, aptes à décider pour eux et pour les autres.
    La société moderne renonce à l’éthique du protestantisme, puisqu’elle réinstaure des règles extérieures au sujet (un Etat de droit) et elle en reprend le projet puisque ces règles cessant d’être sacrées, immuables, deviennent le fruit du savoir humain (nous allons donc vers un monde rationnel, fonctionnel, fruit de nos grosses têtes mathématiquement instruites). Quant à dieu et quant au sujet ils se réfugient dans les livres de philosophie.

    En posant successivement, la question de la cour de cassation dans l’affaire Bettencourt, la question de la charte du blog de radio-france et la question du conflit d’intérêt dans le cas de Pulvar, vous posez, il me semble, la question de la primauté du droit (est-ce lui notre horizon ?)
    Est-ce que dans l’affaire Bettencourt, il y a autre chose de plus important que le droit qui, en l’occurrence, protège l’intimité de chacun ? Il me semble que oui, car en deçà du droit je devine la question de la vérité cachée au peuple sur ce qui me semble être une usurpation de l’appareil d’État au profit d’un particulier : de quoi justifier sinon une révolte du peuple, du moins une enquête par un juge ou sinon un article dans un journal assez libre du pouvoir pour oser affronter le courroux du maître pas content. De même, les épouses des ingénieurs tués à Karachi, sont en deçà de la question du droit, se moquent du secret défense et du droit et de ses kyrielles de règles se couvrant l’une l’autre, comme dans la maison qui rend fou : elles veulent connaître les raisons de la mort de leurs maris. Un point c’est tout. Idem la fille du ministre Boulin veut connaitre la vérité sur la mort de son père et tant que cette vérité restera enterrée sous le sceau du secret, elle ne pourra pas vivre. La vérité, n’est-ce pas ce que l’on soustrait à cette malheureuse Pulvar qui a le malheur en effet de vivre en compagnie d’un éléphant du PS. Sa vérité, sa raison de vivre doit passer à la trappe pour je ne sais quelle idée générale : imaginons qu’elle soit l’amante de Hollande et de Sarkozy, est-ce que cela la rétablirait dans son impartialité ? Ce qu’il faut, plutôt que de décider a priori que tous les journalistes politiques qui couchent avec les éléphants doivent virer, n’est-ce pas plutôt un observatoire de la presse, qui décortique les propos, les attitudes, les photos etc .. pour les mettre en perspective dans un vrai travail d’analyse et de commentaire a posteriori (mais le travail c’est pénible). La vérité n’est-ce pas aussi ce qui passe à la trappe à cet instant incroyable où l’on est censuré : on ne sait pas pourquoi ce que l’on a écrit a disparu, on ne comprend pas, on est sans voix, stupide, interdit et aucun droit, aucune charte ne parviendra dans leur généralité même à expliquer pourquoi ce que j’ai dit, est absent (par où s’éclaire que ce que l’on écrit nous représente pour un autre qui nous écoute, en deçà du contenu et de la tauromachie, du racisme …dont on cause).

    Commentaire par Bray-Dunes — 16/10/2011 @ 01:32

  17. Bonjour,
    D’accord pour la démondialisation, la république étant assez forte, ce qui est l’argument maitre mais moi des trucs genre « Audrey Pulvar Soir » émission perdurant ou ancienne me choque.
    En d’autres termes je crains les « têtes qui enflent ».
    De plus en tant que chrétien-républicain, je n’ai pas besoin de météorologiste pour me dire le temps qu’il fait, il suffit de regarder.
    Donc comme les curés interprétant mal les évangiles depuis des siècles, les grandes plumes de la presse, éditorialistes, analystes, maitres à penser ou maitresses à interroger, quoique reconnaissant le travail de journalistes sérieux,intègres, etc … je me fiche et contrefiche.

    Commentaire par Gérard — 16/10/2011 @ 09:47

  18. « On est en finale! on est en finale! on est on est! on est en finale! » Quelle finale? Celle de « Aubry Hollande »… Ah! oui, celle de la France du Rugby… Bon sang mais c’est bien sûr! celle de la lutte… « Indignez vous! » ou la lutte finale! le livre de Stéphane Hessel aura mis une année et quelle impact planétaire. Il y a des principes essentiels dans notre démocratie auxquels nous ne pouvons pas renoncer. « Democracia real ya ! » que l’on dénomme mouvement des Indignés ou Mouvement 15-M est à l’origine de cet appel du 15 octobre dont on compte les soutiens des collectifs ATTAC, Anonymous, NoLesVotes et Juventud sin Futuro… mais aussi à cette « génération sans rémunération » qui s’était réunie le 12 Mars 2011 à Lisbonne autour d’une chanson du groupe Deolinda, une véritable « protest song » que je vous invite à écouter et à partager. Il n’y a pas de révolution sans chanson ni même sans participants. Quid de la jeunesse étudiante française? Tout juste bonne à se battre pour les retraites comme l’année passée. Tristesse!

    Commentaire par ObïOxOïdO — 16/10/2011 @ 10:25

  19. Et pourquoi seulement la conjointe ou la petite amie ? Dans ce cas toute la famille, (parents, enfants, cousins, oncles, etc.), tous les amis, doivent être écartés de l’antenne, risquant eux aussi de ne pas être impartiaux.
    Certains journalistes, montrent bien plus de partialité qu’Audrey PULVAR, qui s’est montrée tout à fait à la hauteur hier soir ; que ce soit face au reportage sur Montebourg, ou face à Laurence PARISOT;
    Existe t-il des couples homme journaliste-femme politique ? Si non, pourquoi ?

    Commentaire par jodang — 16/10/2011 @ 16:19

  20. En droit, on parle parfois « d’apparence objective d’impartialité ».

    Cela signifie qu’être « subjectivement » impartial ne suffit pas : on peut être dans une situation de conflits d’intérêts, mais se comporter de façon éthique, ce n’est pas impossible. Soit. Mais la Justice réprouve cela malgré tout : il faut une apparence objective d’impartialité, car on ne pourra jamais empêcher le soupçon de naître, le doute sapant tout, la confiance étant ébranlée.

    On applique cela aux juges et à la composition des tribunaux.

    On comprend le raisonnement, avec le cas de cette journaliste. Elle peut être d’une éthique irréprochable, on ne pourra empêcher le soupçon de naître. Le problème est structurel, non personnel (c’est la relation politique/journaliste qui fait tiquer, bien plus que la personne de la journaliste). Et la confiance en la politique, en la parole du journaliste, ne pourra qu’en souffrir.

    Une apparence objective d’impartialité, voilà la solution. C’est ce que vous préconisez. Et vous avez raison. Ainsi seulement, il y a la sérénité. Paix ou débats sans fin pour concilier l’inconciliable, voilà le choix qui se présente dans ce genre de situations.

    Commentaire par Flashy — 16/10/2011 @ 17:29

  21. Objection, votre honneur…on ne saurait laisser le champ journalistique aux seuls
    ennemis d’Arnaud MONTEBOURG, pour ne citer personne en particulier : ses amis ont
    aussi une vérité à porter : ils savent et voient des choses que les autres ne
    peuvent voir !?
    Autrement, on ne va pas reprocher à Audrey PULVAR d’avoir une vie…et une vie réussis où l’affect et l’intellect s’accordent !?
    On ne va pas empêcher A.MONTEBOURG d’avoir une amie ?
    Est-ce la joie qui gêne ?
    Est-ce la vérité ?
    La comparaison avec le « juge » ne me semble pas ici pertinente dans la mesure où le rôle du « journaliste » serait de relancer les débats alors que celui du « juge » serait, au contraire, de clore tout débat.
    Enfin, la seule garantie de n’être jamais contourné, pour un interdit, c’était de rester dans l’encrier.

    Commentaire par Hub — 17/10/2011 @ 17:41

  22. […] à vent pour le seul plaisir de le combattre et, au passage, évincer le vrai sujet : le problème d’apparence d’indépendance que cela soulève. Il se trouve que pour l’instant, à notre connaissance, il joue plutôt […]

    Ping par Où l’on reparle d’Audrey Pulvar « La Plume d'Aliocha — 22/05/2012 @ 14:33


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