On m’a demandé cette semaine d’intervenir dans un cours de Master en communication juridique au Panthéon, pour expliquer mon métier, la différence entre le blog et le journalisme, l’écriture. Vastes sujets ! Parlons donc un peu d’écriture puisqu’on me pose souvent la question : comment ça marche ? C’est moins en tant qu’auteur que je livre ici quelques réflexions décousues – dieu me préserve de tant de vanité – que de lectrice passionnée depuis toujours.
L’écriture est un don, au sens d’un talent inné. Un don que l’on reçoit, ou plus modestement, une légère prédisposition qu’il faut travailler sans cesse. De sorte que c’est souvent une souffrance. A en croire Cioran, qui a très vite abandonné le roumain, sa langue natale, pour s’exprimer en français, l’exercice serait même particulièrement douloureux dans notre langue : « Quelle consommation de café, de cigarettes et de dictionnaires pour écrire une phrase tant soit peu correcte dans cette langue inabordable, trop noble et trop distinguée à mon gré ! » (in Histoire et Utopie). Mais c’est également une gourmandise. Pour écrire, il faut aimer les mots. Il faut aussi cultiver cette passion qu’à mon sens Balzac a porté au sommet : celle d’exprimer au plus juste ce que l’on veut décrire. Quel orfèvre par exemple quand il peint au début de La Peau de chagrin l’arrivée du héros du roman dans un cercle de jeu du Palais Royal. Nous sommes en pleine journée, le jeune homme pauvre et désespéré qui entre dans la salle a décidé de jouer sa dernière pièce d’or, autrement dit sa vie. S’il perd, il ira se noyer dans la Seine. Et Balzac de décrire les réactions des joueurs qui ressentent immédiatement que ce garçon là n’est pas venu comme eux se livrer à son vice, mais interroger son destin. Tout le monde s’interrompt et l’observe :
« Ne faut-il pas être bien faible pour obtenir de la pitié, bien triste pour exciter une sympathie ou d’un bien sinistre aspect pour faire frissonner les âmes, dans cette salle où les douleurs doivent être muettes, ou la misère est gaie et le désespoir décent ? « .
Quelle finesse de regard et quelle délicatesse de plume !
L’écriture est un don au sens d’une capacité à donner. En particulier dans le journalisme de presse écrite où le métier consiste ni plus ni moins à livrer ce que l’on a découvert à un public. Je me souviens d’une amie il y a fort longtemps qui venait de rater pour la troisième fois son bac, et avait notamment récolté une note catastrophique à l’épreuve de philosophie. « Mais pourtant tu aimes la philo ? » l’interrogeai-je lors d’un dîner. « Oui, mais ce que je sais est à moi, je ne veux pas le donner » me répondit-elle. J’en suis restée ébahie. Elle ne voulait pas restituer ce qu’on lui avait appris ! Et ce refus était si puissant chez elle qu’elle préférait au fond décrocher une mauvaise note que d’écrire ce qu’elle savait. Nous nous sommes perdues de vue, mais je gage – et j’espère – qu’elle n’est pas devenue journaliste.
L’écriture enfin est musique. « De la musique avant toute chose et pour cela préfère l’impair » conseillait Verlaine. Tout le charme de Balzac est à mes yeux contenu dans le rythme de valse auquel il était si attaché. Tenez, par exemple : « On a bien raison de dire qu’il n’y a rien de plus beau que frégate à voile, cheval au galop et femme qui danse ». A contrario, comme Kléber Haedens a raison dans son Anthologie de la littérature française, quand il décrit la peine infinie que se donnait Flaubert pour écrire, jusqu’à crier ses phrases dans un gueuloir pour s’assurer de leur musicalité, avant de conclure, assassin : « Mais rien à faire, Flaubert n’est pas musicien ». Evidemment, le plus grand musicien du 20ème siècle, c’est Céline. Plusieurs comédiens ont tenté de le lire à haute voix. Georges Wilson, par exemple, le déclame sur un ton à la Gabin récitant du Audiard. Ce n’est pas idiot dans la mesure où justement Audiard a été très fortement influencé par Céline. Surtout, la violence du propos célinien, son rythme haché peuvent donner le sentiment qu’il y a chez cette homme-là du Ventura dans les Tontons flingueurs. A tort. En réalité, le seul comédien qui ait compris Céline à mon sens, c’est Fabrice Luchini. Il ne « gueule » pas Céline, il le susurre, comme Céline lui-même susurrait ses réponses aux interviews, vicieusement, baladant son interlocuteur, jouant au choix et avec un génie drôlatique extrême la victime ou l’imbécile profond.
Si l’écriture est musique, c’est que la pensée est elle-même musique, tout comme la vie. De sorte que celui qui la décrit va percevoir cette musique et l’accorder à sa propre musicalité intérieure pour en faire jaillir une expression plus moins réussie d’un événement ou d’un sentiment. C’est à mon sens de cette rencontre que nait le récit singulier, de sorte que plusieurs personnes peuvent assister à la même scène et décrire les choses de façon radicalement différente, y compris dans le journalisme, pourtant enjoint d’être l’esclave dévoué de l’objectivité. Un confrère de la presse audivisuelle me confiait un jour qu’il avait du mal à trouver la première phrase du livre qu’il voulait écrire sur un événement d’actualité le touchant de très près. Ah, la première phrase ! Quel écrivain en herbe n’a pas rêvé d’être l’auteur du célèbre « Longtemps je me suis couché de bonne heure » de Marcel Proust. Dans son roman Firmin, l’écrivain américain contemporain Sam Savage livre des observations très drôles et très justes sur le sujet. Extrait :
« J’avais toujours imaginé que si, d’aventure, j’écrivais un jour l’histoire de ma vie, la première phrase en serait saisissante : quelque chose de lyrique à la Nabokov, « Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins » ou de radical à la Tolstoï au cas où le lyrisme me ferait défaut, « Les familles heureuses se ressemblent toutes, les familles malheureuses sont malheureuses chacune à leur façon ». Les gens se rappellent ces mots, même quand ils ont tout oublié du livre qui va avec. Mais à mon avis ne matière d’amorce on n’a jamais surpassé celle du Bon soldat de Ford Madox Fox : « Voici l’histoire la plus triste qu’il m’ait été donnée d’entendre ». J’ai beau l’avoir lue des dizaines de fois, j’en reste encore comme deux ronds de flan. Ford Madox Fox, lui c’était un grand. Tout au long de cette vie de dur labeur dédiée à l’écriture, jamais je n’ai livré combat aussi viril – oui, viril, c’est le mot ! – que pour donner une forme à ces premières phrases. J’ai toujours pensé que passé ce cap, le reste viendrait tout seul. Je me représentais cette première phrase comme une sorte d’utérus fourmillant d’embryons de pages vierges, de bourgeons, fruits du génie, mourant d’envie d’éclore. L’intégralité de l’histoire exsuderait, pour ainsi dire, de cette matrice. Quelle erreur ! C’est tout le contraire qui arriva. »
Notons au passage le talent de l’auteur qui se joue de son lecteur en évoquant sous les traits de l’échec ce qui me parait personnellement une jolie réussite …Le paragraphe que je cite correspond en effet aux toutes premières lignes du roman. Facétieuse première phrase que celle qui s’interroge sur l’art…de la première phrase !
Mais alors, qu’avez-vous répondu ? s’impatienteront quelques lecteurs plus attentifs que moi au fil de mon discours…« Ne cherchez pas la première phrase, elle n’existe pas. Laissez monter en vous la musique de ce que vous voulez exprimer, oubliez les mots, avant eux, bien avant, il y a l’émotion. Alors et alors seulement, la première phrase jaillira, et elle sera juste et belle ».
Ecrire, c’est un peu comme les autres disciplines artistiques, c’est aussi une question de regard. Il faut savoir choisir dans une scène ou un événement ce qui est notable, écarter le reste, et jouer des mots autant que des silences. Joseph Kessel a couvert pour France Soir le procès Pétain. Dans l’un de ses articles, il s’appesantit sur le képi lauré du maréchal posé sur la petite table près de lui dans la salle d’audience. Ce képi qui a coiffé un grand homme de la guerre de 14-18 et qui accompagne le militaire déshonoré deux décennies plus tard devant ses juges est en effet le personnage principal du procès, le noeud du drame qui se joue dans le prétoire. Voilà pour le choix. Passons au silence. A ce sujet, j’en ai déjà parlé ici mais je le cite de nouveau parce qu’il me bouleverse. Il s’agit d’un extrait des reportages d’Albert Londres au bagne de Cayenne, ceux-là même dont la force et l’intelligence ont entraîné la fermeture de cet enfer (ah ! le pouvoir des mots, quand ils sont bien utilisés !) :
« Il ne nous restait qu’une maison à visiter.
Quelque chose, tête recouverte d’un voile blanc, mains retournées et posées sur les genoux, était sur le lit dans la position d’un homme assis.
C’était le lépreux légendaire à la cagoule.
– C’est un arabe ? demande le Pasteur.
– Oh ! non ! fait une voix angélique qui sort de derrière le voile, je suis de Lille.
La photographie d’une femme élégante était posée sur sa table.
– Eh bien ça va mieux ?
Ses doigts étaient comme des cierges qui ont coulé.
– Lève ton voile un peu mon ami, que je regarde.
Il le releva tout doucement, avec le dos de ses mains. Ses yeux n’étaient plus que deux pétales roses. Nous ne dirons pas davantage, vous permettez ? »
Quelle puissance d’évocation dans ce silence sur la description de ce visage dévasté par la lèpre. Quel talent que celui de se taire à temps…
Petite erreur : » A en croire Cioran, qui a très vite abandonné le roumain, (sans) sa langue natale, pour s’e… »
Très bien ce billet sur l’écriture.
Petite question technique : avez-vous noté combien il est différent d’écrire au clavier ou d’écrire à la plume (à la main), et combien le résultat peut être différent ?
Commentaire par Denis Monod-Broca — 11/11/2012 @ 10:11
Tres instructif ! Merci pour le partage .
Commentaire par One Day ... — 11/11/2012 @ 11:01
[…] See on laplumedaliocha.wordpress.com […]
Ping par L’écriture est un chant de l’âme « stitb — 11/11/2012 @ 13:26
[…] Un beau témoignage "On m’a demandé cette semaine d’intervenir dans un cours de Master en communication juridique au Panthéon, pour expliquer mon métier, la différence entre le blog et le journalisme…" […]
Ping par L’écriture est un chant de l’âme | Contemporary fiction | Scoop.it — 11/11/2012 @ 13:27
@Denis Monod-Broca : Réflexion très juste sur la façon d’écrire, selon le support (papier ou clavier).
Autre réflexion sur la musicalité, la rythmique, la scansion des mots : Proust est à la lecture littéraire ce que Beethoven est aux œuvres lyriques : une épreuve pour celui qui s’y risque.
Commentaire par fultrix — 11/11/2012 @ 18:20
@Denis Monod Broca & Fultrix : en effet, c’est très différent. Comme je tape vite (autosatisfaction 😉 ) je serais tentée de dire que c’est essentiellement parce que l’écriture sur un clavier s’accorde mieux au rythme de la pensée. Mais intuitivement quelque chose me dit que cette différence ne se réduit pas à cela. Joli sujet de débat, peut-être certains lecteurs ici auront-ils une explication à proposer ?
Proust une épreuve ? Je suppose que si vous entendez par lecture littéraire une lecture à haute voix, il faut avoir du souffle, en effet 😉 je ne sais plus quel écrivain (Morand je crois), racontait que Proust l’avait tiré du lit un matin à l’aube et qu’il n’avait jamais compris ce que Proust était venu lui dire sur le seuil de sa porte, tant le génial écrivain parlait comme il écrivait, avec des phrases à incidentes semblables à des routes de montagne…
Commentaire par laplumedaliocha — 11/11/2012 @ 18:57
Je signale que le passage sur Céline comporte deux liens (comme ils sont collés, je le précise), le premier vers Luchini lisant le Voyage, le deuxième vers une interview de Céline mythique dans laquelle il explique qu’il trouve les gens « lourds et épais », précisant au passage que lui-même est fils de dentelière (sous entendu, il est donc « léger » et « fin »). Les deux permettent de comparer le ton célinien et ce qu’en fait Luchini.
Commentaire par laplumedaliocha — 11/11/2012 @ 19:01
Billet sur l’écriture chez laplumedaliocha et billet sur la parole chez Philippe Bilget : les grand esprits se rencontrent…
Écriture, parole écrite, ou parole, parole dite : il s’agit toujours de chercher la vérité, à condition de croire en elle.
Commentaire par Denis Monod-Broca — 11/11/2012 @ 21:33
Bonjour Aliocha,
Merci pour ce beau billet. Effectivement, écrire est une épreuve. « Souffrance », de mon point de vue, est exagéré, car ça reste un plaisir mais Dieu, que c’est difficile.
Bon après-midi
Commentaire par H. — 12/11/2012 @ 13:13
Je suis d’accord avec le côté murmure pour Céline. D’ailleurs, lorsqu’il fait allusion à son histoire du roi Krogold, c’est en conteur qu’il le fait, pas autrement.
J’ai vu quelques unes de ses interview… quel bonhomme! Par contre, je n’ai jamais été convaincu par les prestations de Lucchini… question de musique, peut-être ?
La diction, l’intonation, le timbre de voix ne sont plus les mêmes qu’au début du XXème siècle, et j’ai du mal à adhérer à cette restitution.
Vous souvenez-vous de l’interprétation de Conan par Philippe Torreton, dans le film du même nom ? (Capitaine Conan) Il m’a bluffé! Même si là aussi le tibre de voix n’est pas au rendez-vous, j’ai marché du début à la fin dans le jeu de l’acteur, je n’ai vu que l’officier à l’écran, à aucun moment je n’ai pensé à l’acteur… invisible!
Commentaire par Zarga — 12/11/2012 @ 17:56
[…] On m’a demandé cette semaine d’intervenir dans un cours de Master en communication juridique au Panthéon, pour expliquer mon métier, la différence entre le blog et le journalisme, lR… […]
Ping par L’écriture est un chant de l’âme | Communication écrite, langage et rhétorique | Scoop.it — 12/11/2012 @ 19:43
Très bon article sur ce sujet éternellement ouvert.
J’ai quelques remarques à faire sur le coté inné de l’écriture. Je ne pense pas qu’écrire soit un don en temps que tel, c’est surtout, pour une large part, le fruit d’un travail.
Tu cites Céline comme un exemple de musicalité et tu as raison. Mais justement, Céline est un enorme bucheur et la fluidité de ses oeuvres est le fruit d’un travail colossal. Ecoute ces interviews, il dit bien que pour écrire un livre de 500 pages, il en a en réalité noirci près de 80 000 ! Il dit que s’il croit en une chose, c’est au travail… A mon sens, Céline est bon par son travail mais il devient véritablement génial par sa perception du monde qu’il parvient à communiquer à ses lecteurs.
Je situerai plutôt le don du coté de la perception qu’au niveau du talent d’écriture.
Commentaire par William — 15/11/2012 @ 11:46
@William : je ne crois pas qu’il y ait une perception du monde plus intéressante qu’une autre, je suis convaincue que la perception du monde d’un enfant de quelques années, par exemple, quel qu’il soit, serait absolument passionnante si seulement il était en mesure de la restituer telle, par la parole ou par l’écriture. J’en déduis que tout le talent consiste dans l’art d’écrire, que c’est un don en effet forcément aiguillonné par la perception plus ou moins douloureuse, plus ou moins ravie, que l’on a du monde, et bien sûr que cet art – comme tout art, question d’étymologie – se travaille et se retravaille.
@ceux qui débattent sur écriture-clavier/écriture-manuscrite : force est de reconnaître que le clavier dépouille presque entièrement l’art d’écrire, de son caractère « artisanal », justement : j’ai tendance à trouver que le clavier intellectualise nos émotions quand la main, plus proche de l’ensemble du corps, les renforce ; dans l’un et l’autre cas il y a à gagner mais aussi à perdre.
@Aliocha : très beau billet, merci.
Commentaire par rejannf — 17/11/2012 @ 11:51
@William : en effet, c’est pour ça que je corrige moi-même en évoquant une légère prédisposition qui doit ensuite être travaillée et que je parle de souffrance, souvent, de plaisir, parfois. C’est tout sauf naturel l’écriture, mais il faut bien un petit quelque chose à l’origine, une envie, un début de possibilité, l’amorce d’une capacité. Et d’accord aussi sur la perception, c’est ce que je décris comme une rencontre entre une musique intérieure et celle du monde, qui aboutit à un résultat singulier. A l’évidence, cette rencontre chez Céline fut souffrance, discordance, heurt, divorce, révolte, blessure. N’écrivait-il pas : une haine immense me tient en vie et je vivrais mille ans si j’étais sûr de voir crever le monde ? Il a absorbé la démence de son siècle et l’a recrachée au visage de ses contemporains. Note, Balzac dont on dit toujours trop vite qu’il baclait pour payer ses créanciers travaillaient aussi comme un dingue, buvait de mémoire six litres de café par jour, a produit une oeuvre gigantesque qui l’a tué à 51 ans…
@rejannf : j’aime bien l’idée d’un clavier intellectualisant les émotions…
Commentaire par laplumedaliocha — 17/11/2012 @ 12:45
J’ai également des doutes quant au côté inné du don d’écriture. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un don, mais que cette capacité à bien s’exprimer, à bien écrire, est intimement liée au milieu social et culturel dans lequel on a évolué. Je peux en témoigner.
Je suis issue d’un milieu que l’on dit défavorisé et j’en avais profondément conscience. Je n’avais aucun problème avec l’orthographe et la grammaire. En revanche, j’obtenais des notes très moyennes, pour ne pas dire médiocres en rédaction. Cette difficulté à m’exprimer, que ce soit à l’oral ou par écrit, m’a suivie pendant longtemps, au lycée et même à l’université, par manque de confiance en moi. Quelques décennies plus tard, à l’occasion de cours du soir, j’ai réalisé qu’il était possible de progresser, par le travail et la motivation. Quelques temps plus tard, j’ai décidé d’ouvrir un blog et de participer à quelques défis littéraires sans prétention, ce qui m’aurait semblé impensable il y a encore un an. Pour moi, accepter d’être lue par d’autres personnes est un grand pas en avant.
Désolée si mon propos est un peu hors sujet…
Commentaire par Mon café lecture — 18/11/2012 @ 19:50
[…] On m’a demandé cette semaine d’intervenir dans un cours de Master en communication juridique au Panthéon, pour expliquer mon métier, la différence entre le blog et le journalisme, lR… […]
Ping par L’écriture est un chant de l’âme | poésie, éruptions et chemins d'érosions du langage | Scoop.it — 10/02/2013 @ 19:53
L’écriture pour moi est une sorte de libèrement, une sorte d’évasion, j’ai une question à vous poser y’a-t-il un âge pour écrire ? Car je suis adolescente et je crois que j’ai le don de l’écriture, quand j’écris, je me sens partir et être quelqu’un d’autres, je suis entrain d’écrire un livre et je le fais lire à des amis, ceux-ci me disent que je suis douée et que j’arrive à faire rentrer le lecteur dans l’histoire, j’aimerais avoir des avis, des avis concrés d’auteur ou de gens qui s’y connaissent, merci de répondre 🙂
Commentaire par Caro' Lou' — 24/03/2013 @ 21:46
Comme un chant ses vers pour l’âme sont
Commentaire par Arthur — 24/05/2013 @ 16:29